« 1 Jour, 1 Œuvre » est un dispositif du Centre Pompidou qui offre la possibilité de découvrir près de chez soi une œuvre originale et majeure de l’art moderne et contemporain. Elles proviennent toutes des collections du Centre Pompidou, l’une des plus importantes au monde concernant les arts des 20e et 21e siècles. Dans le cadre de cette opération, l’oeuvre Batman (1968-1998) de Mimmo Rotella sera présentée à la Micro-Folie Sevran le mercredi 20 mars.
Cristina Agostinelli, attachée de conservation et responsable de programmation au Centre Pompidou présent. En parallèle de l’échange avec le public, l'artiste Théo Lopez (collectif 9ème Concept) proposera un atelier de scratchpaper aux visiteurs. Ce sera l’occasion d’approfondir la démarche artistique de Mimmo Rotella de manière ludique, tant pour les groupes scolaires et associatifs que pour les visiteurs curieux. Cette opération hors des murs du musée s’inscrit dans la mission de diffusion, d’éducation et de sensibilisation artistique du Centre Pompidou.
Programme
13h - 18h : Accès libre à l'œuvre en présence des médiateurs du Centre Pompidou
Atelier scratchpaper avec Théo Lopez (collectif 9ème Concept)
14h : Présentation de l'œuvre par Christina Agostinelli, attachée de conversation et responsable de programmation au Musée national d’art moderne
Mimmo Rotella (1918 - 2006)
Domenico « Mimmo » Rotella est un artiste plasticien et poète italien dont le travail a une forte dimension politique et sociale. Au début des années 1960 et simultanément au pop art, il bouleverse l’art avec les nouveaux réalistes, en utilisant des matériaux issus de la société de consommation et du paysage urbain. Son support est l’affiche de rue et son geste, l’arrachage et la déchirure. Par une démarche à la fois poétique et politique, il manipule et déconstruit des héros issus de la culture populaire. Dans Batman, il superpose plusieurs strates d’affiches de cinéma, datant de 1968 jusqu’à 1998. Il fait ainsi surgir triomphalement le héros de bande dessinée et de série télévisée le confrontant à une nouvelle réalité, trente ans plus tard.
« Arracher les affiches des murs est la seule compensation, l’unique moyen de protester contre une société qui a perdu le goût du changement et des transformations fabuleuses. Moi, je colle des affiches, puis je les arrache : ainsi naissent des formes nouvelles, imprévisibles. »
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