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Je ne céderai pas face aux menaces et au harcèlement

Depuis plusieurs mois, je suis la cible d’un corbeau qui mène contre moi une campagne de dénigrement et de harcèlement personnel. Cette campagne vise aussi à travers moi des agents, pleinement engagés au service de notre collectivité.

Je m’adresse à vous aujourd’hui, clairement, pour vous assurer de mon engagement et de celui des élus à vos côtés, mais j’ai aussi besoin de vous et de votre soutien. Je vis mon mandat de maire 24h/24 et je veux le porter avec sérieux et responsabilité. J’ai l’obligation de vous en rendre compte.

Pour assurer mon rôle de maire – c’est une charge qui m’honore -, j’ai dû faire des choix personnels, professionnels, avec le soutien de ma famille. Précisément, je sais que vous comprenez mon souci de concilier alors mon mandat de maire avec ma vie familiale. J’ai toujours essayé de préserver ma famille, comme beaucoup d’entre vous me l’ont conseillé par ailleurs.

Je vis à Sevran, j’aime ma ville. Je partage mon temps entre mon fils qui vit à Sevran et ma fille qui vit à Paris avec sa mère. Ma famille recomposée est à l’image de beaucoup de familles d’aujourd’hui. La campagne de dénigrement et de harcèlement du corbeau vient de franchir une limite inacceptable.

Elle vient en effet de toucher ma famille, son intimité et sa sécurité. Ma fille a été suivie jusqu’à son école, avec sa mère qui l’accompagne tous les jours. La blessure est grande, parce qu’occupant mes fonctions de maire et demeurant à Sevran, je peux trop rarement être présent à ce moment-là.

J’ai l’impression dorénavant qu’elle est en danger parce que je suis maire. Ce lâche qui s’en prend désormais à ma fille et à mon entourage, veut-il montrer qu’il peut aller plus loin ?

Je veux m’adresser à vous sans détour. J’ai engagé depuis 2018 un travail considérable avec le conseil municipal. Nous avons redressé les comptes de notre collectivité. Depuis le début de la mandature, nous avons redonné du sens à l’action publique, avec un nouveau projet de ville, qui s’est traduit par un premier acte fondateur : l’abandon de la vague artificielle.

Puis, un second acte, tout aussi fondamental : notre mobilisation, que vous avez soutenue nombreux, contre la fermeture de Carrefour
au profit d’une nouvelle enseigne d’entrepôt de vente de gros et de demi gros.

Je sais que c’est aussi cette dynamique qui est attaquée au travers de cette campagne de dénigrement. C’est notre détermination et notre engagement pour Sevran qui sont menacés par cette volonté manifeste d’acharnement et de déstabilisation.

Je veux vous assurer encore une fois de mon engagement total : je n’abandonnerai pas. Je me battrai, je ne reculerai pas devant la calomnie, les pressions ni les menaces. Je demande le soutien de l’État et je vais saisir le Préfet et le Procureur pour que ces agissements soient condamnés.

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