10e édition de l'estival des arts et métiers d'arts : L'empreinte
Pour cette nouvelle édition, la 10e, l'estival des arts et métiers d'arts vous propose de découvrir l’univers de l’empreinte : empreintes sur supports divers et variés (tissu, papier, argile) en utilisant des techniques classiques comme la gravure, l’estampe, le monotype ou encore la sérigraphie. Exposition, ateliers participatifs et démonstrations pour tous les publics, enfants comme adultes, seront au programme à l’espace François-Mauriac et à l’atelier Poulbot. Programme détaillé à venir...
Du 15 au 26 mai 2018 - La vannerie et l'art du tressage
Vernissage mercredi 16 mai à 18h30
L'Estival, valoriser l'artisanat d'art
L’Estival des arts et métiers d’art, événement bisannuel du département arts plastiques deSevran, a pour ambition de faire découvrir au grand public l’artisanat d’art. Il a lieu à l’espace François-Mauriac et à l’atelier Poulbot simultanément. Rencontrer et échanger avec des artistes, observer leur travail et même participer à la création avec eux… autant d’activités qui permettent de découvrir des métiers et techniques souvent méconnus.
La vannerie et l'art du tressage
Pour cette nouvelle édition, le département arts plastiques met en lumière l’art du tressage. La vannerie, c’est l’art de tresser des fibres végétales telles que l’osier, le bambou, la paille… pour réaliser des objets très variés.
Trois artistes-artisans présents
Olivier Ton, Emilie Rouillon et Florence Cannavacciuolo sont présents à Sevran pour faire découvrir leurs savoir-faire et leurs créations. Ces vanniers, tous issus de l’École nationale d’osiériculture et de vannerie de Fayl Billot, sont des passionnés de tressage de plantes. Ilsconçoivent la vannerie comme un mode d’expression artistique et entrelacent pour donnerdu sens, créer du lien. Au programme : exposition d’objets tressés par ces artistes, ateliers,échanges et créations d’oeuvres participatives. En effet, chaque artiste réalise une oeuvre surplace en collaboration avec les visiteurs.
Emilie Rouillon
Après des études de droit, Emilie Rouillon quitte les bancs de l’université pour la montagne et son milieu naturel. Accompagnatrice en montagne, elle organise et encadre des randonnées pendant quelques années. Au fil de ses balades, elle s’initie à la vannerie et au tressage des plantes.
Emilie Rouillon décide alors de rejoindre l’École nationale d’osiériculture et de vannerie de Fayl Billot, dont elle sort diplômée en 2008. Après un an de perfectionnement, elle ouvre l’atelier de Vannerie Archelle en 2009 avec Rémi Chaléat à Sarras (Ardèche) tout en continuant à se former dans divers ateliers reconnus. Lauréate nationale 2015 du concours des Ateliers d’Art de France, en duo avec le céramiste Emmanuel Peccatte, elle appréhende la vannerie comme un mode d’expression, une pratique artistique et contemporaine.Le travail d’Emilie Rouillon est triple : une part de vannerie classique, une part de création et une part de formation. Aujourd’hui, elle souhaite s’exprimer de plus en plus à travers l’osier et continuer à développer une vannerie personnelle, sensible, équilibrée et technique. Pour donner une profondeur supplémentaire à ses pièces, elle fait côtoyer l’osier et d’autres matières comme la terre, le verre ou le cuir.
Florence Cannavacciuolo
C’est sa passion pour le végétal, Florence Cannavacciuolo l’ergothérapie, l’enseignement et la vannerie. Elle explore l’univers des fibres végétales, leurs liens, tissages et entremêlements, à travers la réalisation d’objets, de volumes et d’espaces. Florence Cannavacciuolo casse les codes de la vannerie. Pour elle, cet art va au-delà de la simple création d’objets, usuels ou décoratifs : il est porteur de sens. Elle donne différents sens à entrelacer. Entrelacer pour structurer, pour réadapter, pour détourner du sens premier, mais surtout entrelacer pour créer du lien. Florence Cannavacciuolo tresse des végétaux mais également des matières vivantes pour créer des espaces contemplatifs où chaque visiteur peut se blottir. Un lieu protecteur, solide et naturel. Ses créations peuvent être personnelles ou se construire à plusieurs pour la collectivité. En 2012, elle reçoit un prix de la Fondation de France pour allier l’artisanat et l’ergothérapie. À partir de là, elle développe, Wood Basketery Workshop, un lieu de transmission à travers des ateliers pratiques. En 2016, elle est lauréate du 14ème Festival des Jardins Métissés au Parc de Wesserling.
C’est sa passion pour le végétal, la création et la transmission qui ont guidé les choix professionnels d’Olivier Ton. Après des études agricoles, il enseigne l’aménagement paysager et la création de jardins. En permanence au contact de la nature, il découvre la vannerie et se passionne pour cet art. Il décide de faire de cette nouvelle passion son métier et de se former : de ses premiers paniers avec un « ancien », aux stages auprès de nombreux vanniers en passant par une formation plus conventionnelle à L’École nationale d’osiériculture et de vannerie de Fayl Billot.
Olivier Ton
Olivier Ton décrit son métier comme « la rencontre de sa passion pour la plante et le besoin de créer avec les matériaux simples que lui offre la nature ».
Olivier Ton cultive et transforme l’osier. Il crée des paniers traditionnels utilitaires ou décoratifs et des objets plus originaux tels que des luminaires, du mobilier ou des sculptures. Il confectionne aussi des réalisations vivantes de clôtures tressées, des abris, des cabanes et se lance dans le land art. Le land art est une forme d’art contemporain où les oeuvres, créées dans la plupart des cas à partir de matériaux naturels, investissent la nature et les paysages. Olivier Ton crée pour les jardins privés mais également dans les espaces verts publics. Une part de plus en plus importante de son travail est dédiée à la réalisation d’installations en extérieur car c’est bien dans le jardin que cet amoureux de la nature préfère être et s’exprimer !